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Bible mon amour

6 novembre 2011

Le vrai problème de l'heure (audio) - Gaston Racine

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6 novembre 2011

Je viens bientôt (audio) - Gaston Racine

6 novembre 2011

Caractères d'un réveil spirituel (audio) - Gaston Racine

6 novembre 2011

Les arbres de la Bible (audio) - Gaston Racine

6 novembre 2011

Les caractères d'un homme de Dieu (audio) - Gaston Racine

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6 novembre 2011

Le Dieu de gloire (audio) - Gaston Racine

6 novembre 2011

La foi (audio) - Gaston Racine

Né en Suisse dans le canton de Neuchâtel, Gaston Racine fut élevé dans un milieu très pieux et se convertit au Christ à l'âge de 14 ans.

Très jeune, il dut apprendre, à l'école de la souffrance, à renoncer à ses plans et à ses projets pour se soumettre à la volonté de Dieu. Guéri et fortifié, il reçut l'appel au service par ces paroles du prophète Jérémie : « Ne dis pas : je suis un enfant,... Je mets mes paroles dans ta bouche » (lire Jr 1. 4 à 10).

Pendant plus de 60 ans, G. Racine a exercé un ministère pastoral et d'enseignement biblique dans divers pays du monde, accueilli dans les Eglises les plus diverses, à la découverte et à l'expérience de l'unité du corps de Christ. Les assemblées de France, Belgique, Suisse et Italie ont bénéficié tout particulièrement de son enseignement.

A Montréal, à l'aube du 27 février 2006, dans sa 89ème année, le Seigneur a repris à Lui, son fidèle serviteur Gaston RACINE.

La foi (audio)

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6 novembre 2011

La méditation d'un chapitre de l'Ancien Testament - Josué 1 - A. Kuen

A part quelques exceptions (les Psaumes, par exemple), l'Ancien Testament nous apparaît, au début, comme un monde étranger et impénétrable. Quel profit spirituel pouvons-nous tirer de la lecture et de la méditation des chapitres historiques de la première partie de la Bible ?

En règle générale, nous trouvons essentiellement. dans ces chapitres. deux sortes d'indications: 1) ce que Dieu a dit ou ce qu'il a fait: ses promesses et leur réalisation; 2) ce que l'homme fait ou ce qu'il doit faire. Nous pouvons lire le chapitre à travers l'une ou l'autre lunette - ou à travers les deux. Prenons par exemple le premier chapitre des livres historiques: Josué 1.

Ce que Dieu fait :

Lisons d'abord le chapitre en relevant tout ce que Dieu fait ou promet. Marquons d'un signe spécial tous les verbes qui nous parlent de l'action de Dieu : v. 1 : l'Eternel dit -v. 2: je donne -v. 5: je serai avec toi, comme j'ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point... Nous en trouverons une quinzaine.

Nous marquerons du même signe les autres promesses dont l'accomplissement dépend de l'intervention divine: v. 4: vous aurez pour territoire... tout le pays des Héthiens.,. -v 5 : nul ne tiendra devant toi... -v. 7 : afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras... -v. 8: tu auras du succès dans tes entreprises... tu réussiras.

Parmi ces verbes, nous pouvons distinguer à l'aide d'une marque supplémentaire le verbe donner (donner le pays, donner la possession du pays, tout lieu que foulera la plante de votre pied) : nous le trouvons 8 fois dans ce chapitre, plus 2 fois: « accorder du repos » (v. 2, 3, 6, 11, 13, 14, 15).
Que nous apprend ce premier aspect ? Dieu intervient dans l'histoire d'Israël, il dirige le cours des événements. Le succès des entreprises dépend de lui, car c'est lui qui donne la possession du pays promis, qui soutient les chefs militaires et leurs armées.

Si nous avons lu de manière suivie les premiers livres de la Bible, cette vision de l'Histoire ne sera pas nouvelle pour nous. En effet, tout au long du Deutéronome, nous trouvons la même promesse: « je donnerai le pays à Caleb et à ses enfants » (1 : 36), « c'est aux enfants de Lot que j'ai donné Ar en propriété » (2: 9), voici je livre entre tes mains Sihon (2: 24) et son pays » (v. 31). « L'Eternel notre Dieu nous le livre » (v. 33). Nous trouvons ce verbe donner 75 fois dans le livre et le verbe livrer 12 fois.

Que pouvons-nous tirer de ces constatations pour notre vie personnelle ou notre vie d'Eglise ? Le peuple d'Israël, dans sa marche à travers le désert et lors de son entrée en Canaan, se trouvait devant des difficultés humainement insurmontables: des peuples nombreux et bien armés occupaient le passage et le pays. Pourquoi alors s'obstiner ? Ne valait-il pas mieux retourner en Egypte ? Prévenant le découragement de son peuple, Dieu intervient et promet la victoire: il livrera les eonemis entre les mains d'Israël, il donnera le pays à ses enfants et leur accordera du repos. A Josué, le chef du peuple, il rappelle ses interventions du passé, il lui promet la même assistance qu'à Moïse: « Je serai avec toi, comme j'ai été avec Moïse ».

Dans notre vie chrétienne, nous sommes aussi confrontés journellement avec des difficultés qui nous paraissent souvent insurmontables. Les obstacles s'amoncellent, l'Ennemi nous défie et nous nargue, le pays promis nous paraît occupé par des adversaires inexpugnables. Le découragement nous guette. Nous nous demandons s'il vaut la peine d'insister. Ne serait-il pas plus simple et plus sage de « retourner en Egypte », c'est-à-dire de faire comme tout !e monde ?

A ce moment, la promesse de Dieu nous saisit et nous empoigne: « Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Eternel ton Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprendras... je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point ».

Ce qui importe, ce n'est pas l'obstacle, mais la promesse divine. Si Dieu donne, s'il livre l'adversaire entre nos mains, qui pourra lui résister ? S'il nous accorde son repos, qui nous le ravira ? Nous sommes donc amenés à nous demander si nous pouvons nous appuyer comme Josué (v.8) sur une promesse de Dieu pour avancer dans le problème particulier qui nous préoccupe. Pouvons-nous nous approprier dans ce cas ce qui est dit dans Mat. 18: 19, Marc 11 : 24 ou Rom. 8 : 32 ?

Lire la Bible à travers cette perspective nous encourage et nous fortifie dans notre résolution de compter davantage sur la puissance de Dieu dans notre vie de tous les jours.

Les mêmes promesses sont valables pour l'Eglise, peuple de Dieu de la nouvelle alliance. Elle aussi se trouve, comme le peuple d'Israël, devant des montagnes imprenables; le pays promis semble s'éloigner au fur et à mesure que l'on s'en rapproche; le monde menace et ricane. Mais Dieu a dit: « Ne crains point petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume » (Luc 12: 32).

L'Eglise peut compter sur sa promesse, elle sait que « les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle » (Mat. 16: 18).

Lève -toi.

Pour édifiante qu'elle soit, cette première lecture ne fait cependant pas entièrement justice au texte. Tout ce que nous avons relevé concernant l'action de Dieu est vrai, mais ce n'est pas toute la vérité.

Relisons le chapitre en marquant d'un signe différent tous les verbes indiquant ce que l'homme fait ou doit faire: v. 2: lève-toi, passe ce Jourdain... pour entrer dans ce pays.,. -v. 6 : fortifie-toi et prends courage, car c'est toi qui mettras ce peuple en possession du pays... -v. 7-8: fortifie-toi seulement et aie bon courage en agissant fidèlement selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t'a prescrite; ne t'en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras.

Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit... -v. 10: Josué donna cet ordre -v. 11 : Préparez-vous des provisions, car dans trois jours vous passerez ce Jourdain pour aller conquérir le pays.

Nous relèverons plus d'une trentaine de verbes qui mettent l'accent sur l'homme et son action. Si, tout à l'heure, nous pouvions avoir l'impression que tout dépendait de l'intervention divine, à présent, en lisant le texte à travers cette « fenêtre », nous pourrions supposer que tout ne tient qu'à l'homme. Les deux conclusions se complètent mais ne se contredisent pas.
Nous pouvons dégager de cette lecture du texte bien des leçons fort précieuses pour notre vie spirituelle - individuelle ou collective.

Josué, quoique chef du peuple et ancien ami et bras droit de Moïse, était menacé de découragement - comme nous. Dieu ne lui ôte pas sa peur d'un coup de baguette magique, il lui donne cet ordre: « Fortifie-toi et prends courage. Ne t'effraie point et ne t'épouvante point ». Il s'adresse donc à la volonté de Josué comme si elle avait pouvoir sur ses craintes, comme si le courage était une chose dont nous pourrions nous emparer. Et pourquoi cela ne serait-il pas vrai, puisque Dieu le dit ? Trois fois l'Eternel répète ces paroles à Josué: « Fortifie-toi et prends courage. (v. 6, 7, 9). Dieu croit donc que la force est en nous (cf. Juges 6: 14) et que notre volonté peut la faire croître Une fois (v. 18) , c'est le peuple qui donne cette même exhortation à son chef: contrairement à ce que nous croyons souvent, les « bonnes paroles » des autres peuvent aussi nous être utiles.

Que doit encore faire Josué ? Méditer le livre de la loi et agir fidèlement se. Ion tout ce qui y est écrit (v. 8) .(Cela n'aurait-il rien à nous dire ?) .Puis agir: « lève-toi, passe ce Jourdain. pour entrer dans le pays » (v. 2), il doit entreprendre une action (v. 9) .Nous le voyons donner des ordres aux officiers (v. 10-11) et au peuple (v. 12 ss) .Les Israélites de même doivent combattre et aider leurs frères (v. 14) ; ils promettent d'obéir à Josué, de faire tout ce qu'il a ordonné (v. 16-17). L'assistance divine ne nous dispense donc pas d'agir, c'est-à-dire d'appliquer nos efforts à la réalisation de ce que Dieu nous demande. Les promesses de Dieu ne sont pas, pour l'Eglise, un oreiller de paresse. Dieu lui demande de combattre avec toutes les forces disponibles jusqu'à ce que le repos intérieur soit assuré à tous ceux pour qui Christ est mort. D'autres luttes encore requièrent un engagement total, sur le plan social par exemple. L'histoire de l'Eglise prouve que les victoires ont été remportées. non par ceux qui attendent sans agir l'intervention divine, mais par des lutteurs qui se dépensaient sans compter pour la cause de Dieu.

L'articulation des deux thèmes.

Dans toute la Bible nous trouvons juxtaposés les promesses divines et les ordres *). « L'Eternel votre Dieu vous livre ce pays pour que vous le possédiez. Vous tous, soldats, vous marcherez en armes...» (Deut. 3: 18). Aux centaines de promesses de ce livre du Deutéronome correspondent des centaines de commandements engageant les Israélites à s'emparer militairement du pays que Dieu leur donne. Comment Josué pouvait-il comprendre ces deux sortes d'indications apparemment contradictoires ?

Puisque Dieu donne le pays, la possession en est assurée. La foi se saisit de la promesse et agit sur cette base. Nos efforts ne sont que le moyen de nous emparer de l'objet promis. Cette attitude nous permettra de nous approprier toutes les bénédictions spirituelles que Dieu tient en réserve pour nous, qu'il s'agisse du salut (Jean 3: 16) , de la sanctification (Rom. 6: 1-12; Phil. 2: 12) ou des dons spirituels (II Pierre 1: 3-11).

Ainsi, ce premier chapitre du livre de Josué nous enseigne les principes essentiels de la pédagogie divine que nous pouvons nous appliquer directement. Nous retrouvons ces principes dans tous les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament.

En notant d'une part ce qui concerne Dieu, de l'autre ce qui se rapporte à l'homme, nous serons gardés de toute insistance unilatérale sur un seul des deux aspects complémentaires de toute oeuvre divine. Les promesses et les récits d'interventions divines fortifieront notre confiance en Dieu, les ordres et les exemples stimuleront notre action, la juxtaposition des deux éduquera notre foi.

*Voir A.K. : 11 faut que vous naissiez de nouveau, pp. 142-146 (Ed. Ligue pour la lecture de la Bible)

6 novembre 2011

La tactique et la stratégie de Satan - Apocalypse 2 et 3 - Ch. Racine

L'aspect prophétique de cette séquence du livre nous présente «les choses qui sont» (Apoc. 1. 19), c'est-à-dire la vie de l'Eglise sur la terre, depuis la Pentecôte jusqu'à son enlèvement, avant la grande Tribulation. Le mot d'ordre des combattants fidèles est: «Amen, viens, Seigneur Jésus!» (Apoc. 22. 20).

Ephèse: La première tactique de Satan, c'est de séparer de leur Chef, le coeur des combattants (abandon du premier amour).

Smyrne: Ici, il y changement de tactique. Satan démasque toutes ses batteries contre les combattants, et fait un affreux carnage: c'est la persécution. Le diable cherche à détruire les troupes du Seigneur.

Pergame: Il n'y parvient pas et voit que, malgré les ravages, il perd même du terrain. Pendant qu'il est encore temps, il signe un armistice, un compromis. Par ses ruses, il réussit à se mettre du bon côté, en endormant ses adversaires auxquels il présente une fausse vision de paix. Les conditions de paix ne sont pas moins qu'une alliance de l'église avec le monde, dont Satan est le prince.

Thyatire: La paix étant faite, il prêche le désarmement; peu à peu, les combattants déposent l'épée et délaissent la Parole de Dieu: c'est l'Eglise romaine.

Sardes: L'épée étant tombée des mains des combattants, l'anarchie règne et, bientôt, quelques-uns en souffrent. Se réveillant de leur sommeil - et devant les terribles abus de Satan - ils se lèvent, reprennent l'épée qui est la Parole de Dieu, et passent à l'offensive. C'est Sardes. Mais, bien vite, les nouveaux combattants se lassent de lutter; tout en gardant l'épée, ils ne savent plus s'en servir. C'est alors un affreux carnage. Il en tombe de toutes parts et le champ de bataille se couvre de morts et de mourants (ch. 3.1-2).

Philadelphie: Un petit groupe de combattants résolus se rassemble néanmoins autour du Chef. Le mot d'ordre est de «tenir». Tenir la position acquise, ne pas reculer; plutôt mourir sur place en attendant la grande délivrance. Elle se fait attendre; il faut redoubler de courage et de vaillance: rester fidèles! La nuit se fait longue. Des sentinelles s'engourdissent. ..et pourtant le danger est grand.

Laodicée: L'heure de la décision approche. Au milieu de la nuit, on peut voir une poignée de combattants se rassembler autour de leur Chef aimé, pour prendre un dernier repas en commun, avant de s'asseoir avec Lui sur Son trône de gloire. Le Chef restaure ses combattants fatigués, tandis que le matin vient, «un matin sans nuages».

Lecteur, nous sommes arrivés à la fin des temps. Le Seigneur Jésus revient. Es-tu prêt? Sinon, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu! Avant qu'il ne soit trop tard !



6 novembre 2011

Les quatre bonheurs du Psaume 32 - Henri Lüscher

Quand nous nous sentons coupables, nous avons hautement besoin de l’Écriture pour nous assurer que Dieu ne nous rejettera jamais, et que rien ne nous séparera de son amour. C'est sa Parole qui nous donne la paix. Ce psaume est précisément un remède réservé aux « mutilés » du péché, en rupture avec Dieu. On trouve au début de ce psaume le terme étrange de mashil, parfois traduit par « instruction ». En l'intitulant ainsi, David désire certainement donner à son expérience du péché et du pardon une valeur universelle. Puissions-nous tous goûter la réalité de ce bonheur primordial.

I. Le bonheur dans le pardon divin (1-5)

L’essence de tout bonheur se trouve dans le pardon des péchés. L’homme ne peut absolument pas s’approcher de Dieu et se sauver lui-même – même si, contrairement à l’animal, il est un être moral et religieux, car Dieu « a mis la pensée de l’éternité dans le cœur humain. » (Ecc 3.11). Parce que Dieu se plaît à faire miséricorde, et parce qu’il aime ses créatures, il a conçu un moyen de contrer notre impuissance à le rejoindre. Il a trouvé en son propre Fils le sacrifice qui nous donne la paix et la réconciliation avec Lui. Pour tout croyant : c'est l’importante doctrine de l’imputation, que Paul éclaire dans son chapitre sur la justification par la foi (Rom 4.7-8 ; cf. 2 Cor 5.19, 21).

Le bonheur est aussi pour celui qui vient à Dieu d’un cœur sincère, débarrassé de toute fraude ou hypocrisie naturelle (Jér 17.9). Là encore, l'expérience de la grâce de Dieu est fondamentale (Héb 13.9). L’auteur de l’Épître aux Hébreux nous exhorte à « nous approcher avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, ayant les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience » (Héb 10.22 ; cf. Ps 120.2).

La voie du bonheur : l’affliction et la confession des péchés

Les v. 3-4 rappellent ce qui se produit lorsque le péché n’est pas confessé au Seigneur :

- « je me suis tu » : nous cherchons à cacher le mal qui nous ronge ;

- « sans arrêt je gémissais » : notre conscience est lourde, notre état maladif ; notre âme manque de repos intérieur ;

 - « ta main s’appesantissait sur moi » : Dieu se sert de sa main appesantie pour nous affliger, afin de nous pousser à entrer dans la voie du véritable bonheur, par la confession de nos fautes : « Car ma vie s’évanouit comme une fumée, mes dernières forces se sont consumées. Comme l’herbe coupée, mes facultés ont perdu toute fraîcheur » (Ps 102.4-5, version des Psaumes en français courant ; cf. aussi Ps 39.11 ; Job 13.21).

Confession et repentance (v. 5)

Le pécheur non repentant souffre sous un poids terrible, jusqu'au moment où il confesse au Seigneur ce qui cloche dans sa vie. Je reconnais mon péché et m’en humilie en demandant pardon pour tout le mal causé au Seigneur, et peut-être aussi à mon prochain, mon conjoint, mes enfants, mes amis, mes frères et soeurs dans la foi.

Dieu répond en pardonnant mon iniquité.

C’est le pardon complet, en vertu de l’œuvre de la rédemption de Jésus-Christ, de sa mort et de sa résurrection. Ainsi, Dieu efface de « mon compte » mon péché. Le Seigneur s’en est chargé, il l’a porté à la Croix. Ce pardon est une certitude pour moi. Il est pour le présent et pour l’avenir. Je suis libéré du péché, et je refuse l’incitation de la chair et de Satan à retomber dans mes anciens péchés. C’est ce que confirment les passages suivants : 1 Jean 1.7, 9 ; Ps 103.12 ; És 43.25 ; Mich 7.19.

Nous trouvons cette merveilleuse doctrine de l’imputation et du pardon résumée comme suit : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. Heureux l'homme qui est continuellement dans la crainte ! Mais celui qui endurcit son cœur tombe dans le malheur. » (Pr 28.13-14).

II. Le bonheur de la protection divine (6-7)

Au jour du Jugement, Dieu ne se laissera plus trouver ; il ne prononcera plus que sa sentence finale contre le pécheur qui ne s’est pas confié dans le Seigneur : « Ils crieront vers moi, et je ne répondrai pas ; ils me chercheront de bonne heure, mais ils ne me trouveront pas. » (Pr 1.27 ; cf. Os 5.6 ; Sop 2.2-3).

Mais pour l’âme pardonnée, il y a totale sécurité auprès du Seigneur. Même en temps de « déluge de grandes eaux », celles-ci ne l’atteindront pas. Elle est gardée comme Noé dans l’arche. Dieu est le garant de sa sécurité éternelle. Cela n’entraîne pas que le croyant soit exempt d’afflictions, mais il a l’assurance absolue que son Sauveur est avec lui. Endurer des afflictions pour le nom des Christ a une grande valeur dans la perspective de l’éternité. L’Éternel est notre bouclier et notre forteresse (Deut 32.10 ; Ps 18.17 ; Ps 27.5).

III. Le bonheur de la direction divine (8-10)

Dieu nous garantit ici sa divine direction en toute circonstance. Le Guide divin le fait de façon constructive, corrective s’il le faut. Quatre aspects positifs de sa direction :

- il nous instruit,

 - il nous enseigne le chemin que nous devons suivre,

 - il nous conseille,

 - il veille sur nous.

Comment Dieu nous donne-t-il ses directives ?

- par sa Parole inspirée, lors de notre méditation personnelle ou d’une prédication, quand un passage s’impose à notre esprit, sous forme d’instruction, d’exhortation, ou d’avertissement ;

 - par des conseils de personnes que Dieu met sur notre chemin à des moments opportuns ;

 - par les circonstances qu’il permet ;

 - par l'épreuve, l’affliction, la souffrance.

Voulons-nous marcher avec intégrité et humilité à la suite d’un tel Guide ? (cf. Ps 101.2 ; Ps 25.8, 12 ; Pr 2.11 ; 4.11-12 ; 6.22 ; Col 1.9-10).

Et si nous nous soustrayions à la correction divine ? (v. 9)

Les exemples donnés par le cheval et surtout le mulet typifient « la sottise » (Pr 26.3). La sottise et la folie des hommes les abaissent au niveau animal (Ps 10.14,21 ; 35.14 ; 49.11,13,21 ; 73.22 ; 92.7 ; Pr 12.1 ; 30.2 ; Job 11.12). Ils sont alors sans intelligence ni reconnaissance (És 1.3 ; Jér 8.6). Or, bien des animaux doivent être bridés pour être dirigés (2 Rois 19.28 ; És 30.28 ; 37.29 ; Éz 19.4).

Cette exhortation démontre combien nous avons besoin de rester à l’écoute de Dieu. De même que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rom 8.28), nous savons que les souffrances et les afflictions ont pour but de nous rapprocher de Dieu, de nous purifier des scories de notre ancienne nature. Nous devons savoir que conjointement, les souffrances font aussi partie de la création déchue, qui gémira de son état jusqu’au « rétablissement de toutes choses dont les prophètes ont parlé. » (Act 3.21).

Contraste entre le méchant, impie, pervers et le juste

Si les souffrances sont le lot de tous les humains, il n’en est pas moins vrai que des souffrances inutiles transpercent celui qui s’écarte de la voie du Seigneur et qui se conduit comme un mulet. Tandis que « ceux qui comptent sur Dieu » ont confiance en lui. Ils sont environnés de sa bonté et de sa grâce.

IV. Le bonheur de la reconnaissance envers Dieu (v. 11)

Encore une triade pour terminer ce magnifique psaume, un triple privilège pour ceux qui sont « droits de cœur » :

Réjouissez-vous en l’Éternel !

Égayez-vous, justes !

Jetez des cris de joie !

Joie et louange font partie intégrante de la vie d’une personne pardonnée de ses péchés par Jésus-Christ.

Conclusion

Quelle merveille que ce psaume ! Il nous enseigne à saisir toute la portée du pardon divin en Christ. À cheminer humblement vers l’éternité, en nous repentant si nous avons péché. Il nous enseigne aussi à nous laisser instruire par la Bible pour découvrir la voie que Dieu nous a destinée. Il y a de quoi nous réjouir en lui.

C’est ce que Paul, en prison à Rome, recommande aux Philippiens :
« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; encore une fois, je vous le dis : réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. » (Phil 4.4-5).

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